samedi 30 janvier 2010

L'oubli de Présence

"La vie se passe en absences, on est toujours entre le souvenir et l'espérance..."

Marie de Vichy Chamrond, Marquise Du Deffand

jeudi 28 janvier 2010

Chercher l'amour

"Ta tâche n'est pas de chercher l'amour, mais simplement de chercher et trouver tous les obstacles que tu as construits contre l'amour."

Mawlana Jalal-ud-Din Rumî

samedi 23 janvier 2010

Art de vivre

Le véritable art de vivre n'est pas la connaissance mais la réceptivité au mystère.

vendredi 22 janvier 2010

Nos libertés

Le monde dans lequel nous nous sommes incarnés nous offre 3 libertés :
1) Celle de choisir notre chemin et les évènements qui le jalonnent
2) La manière de recevoir ces évènements
3) La possibilité d’éclairer, de revisiter notre passé. Donc de modifier notre mémoire et ainsi changer efficacement le monde dans lequel nous évoluons c'est à dire la représentation que nous en avons.

A cette triple liberté nous répondons le plus souvent par la peur, la souffrance ou la loyauté familiale.

Toussaint Corticchiato

samedi 16 janvier 2010

Être en relation

"Une idée longtemps prédominante en biologie a été que la disparition de nos cellules – comme notre propre disparition en tant qu’individus – ne pouvait résulter que d’agressions de l’environnement, d’accidents, de destructions, de famines, d’une incapacité intrinsèque à résister au passage du temps, à l’usure et au vieillissement. Mais au long de cent cinquante ans d’interrogations, de perplexité et de recherches qui se sont longtemps poursuivies dans l’obscurité avant d’émerger en pleine lumière, la réalité s’est progressivement révélée de nature plus complexe et plus paradoxale.

Aujourd’hui nous savons que toutes nos cellules possèdent, à tout moment, la capacité de déclencher leur autodestruction, leur mort prématurée, avant que rien, de l’extérieur, ne les détruise. C’est à partir de leurs gènes – de nos gènes – que nos cellules produisent les « exécuteurs » moléculaires capables de précipiter leur fin, et les « protecteurs » capables un temps de neutraliser ces exécuteurs. Et la survie de chacune de nos cellule dépend, jour après jour, de la nature des interactions provisoires qu’elle est capable d’engager avec d’autres cellules de notre corps, interactions qui seules lui permettent de réprimer le déclenchement de l’autodestruction.

Une cellule qui a vécu un jour, un mois, ou un an dans notre corps est une cellule qui, pendant un jour, un mois ou un an, a réussi à trouver dans son environnement les molécules, fabriquées par d’autres cellules, qui lui ont permis de réprimer son autodestruction. Une cellule qui commence à mourir dans notre corps est, le plus souvent, une cellule qui, pour la première fois, vient de cesser de trouver dans son environnement les molécules nécessaires à la répression de son autodestruction.
Ces données ont commencé à modifier les représentations que nous nous faisons de la mort. À l’image ancienne de la mort comme une faucheuse, surgissant du dehors pour détruire, s’est surimposée, au niveau cellulaire tout du moins, une image nouvelle, celle d’un sculpteur, au cœur du vivant, à l’œuvre dans l’émergence de sa forme et de sa complexité. Et ces données ont aussi commencé à modifier les représentations que nous nous faisons de la vie, au niveau tout du moins des cellules qui nous composent.

Nous percevons habituellement la vie comme un phénomène positif, qui va de soi, mais ces notions que je viens d’évoquer suggèrent qu’elle résulte de la négation continuelle d’un événement négatif, de la répression continuelle d’une autodestruction. Nous percevons habituellement la vie comme un phénomène individuel – une cellule vit – mais ces notions suggèrent que la vie a aussi une dimension collective. En d’autres termes, lorsque nous observons une cellule et que nous nous demandons quels sont les éléments qui sont à la fois nécessaires et suffisants à sa survie, nous ne pouvons pas véritablement répondre si nous oublions qu’une partie de la réponse est « la présence d’autres cellules ».
Nous sommes des sociétés cellulaires dont chacune des composantes vit en sursis, et dont aucune ne peut survivre seule. Et c’est de cette précarité même, de cette fragilité, de cette vulnérabilité et de l’interdépendance absolue qu’elles font naître que dépend notre existence en tant qu’individu."
JC AMEISEN

lundi 4 janvier 2010

Un outil de croissance

"Si quelqu'un me guérit et me retire mon mal, j'entends aussi qu'il me hisse au niveau de conscience que j'aurais atteint si j'avais moi-même résolu ce que ce mal devait m'apprendre. Sinon, s'il me laisse dans le même état de conscience après m'avoir retiré mon mal, il me vole l'outil de ma croissance que peut être cette maladie."

Yvan amar